Ne pleures pas ces jours de vingt-ans
Ces jours que j'aimais comme encore je t'aime
Je les ai vu fermer leurs mouvants petits yeux
que ta conquête égare au fond de moi-même.
Ne pleures pas ces ondes de rêveries
Ce siècle se souviendra de notre amour chantant
Il pourra nous attendre comme un ancien ami,
Un soir, fier et sublime, dans notre vieille maison.
Tous les amours reviennent, un jour, à leurs nids
pour mourir très jeunes et pleins de lumières,
et rester pour toujours, tel une étoile qui brille
Une épave dans nos coeurs, déchirée par la mer.
Ces jours que j'aimais comme encore je t'aime
Je les ai vu fermer leurs mouvants petits yeux
que ta conquête égare au fond de moi-même.
Ne pleures pas ces ondes de rêveries
Ce siècle se souviendra de notre amour chantant
Il pourra nous attendre comme un ancien ami,
Un soir, fier et sublime, dans notre vieille maison.
Tous les amours reviennent, un jour, à leurs nids
pour mourir très jeunes et pleins de lumières,
et rester pour toujours, tel une étoile qui brille
Une épave dans nos coeurs, déchirée par la mer.
